Pacôme Rupin

 

Les mesures de sortie de l'état d'urgence sanitaire votées hier à l'Assemblée nationale

Grâce à l'amélioration de la situation sanitaire et à l'augmentation de la vaccination avec 18,5 millions de personnes ayant reçu une première injection, nous allons progressivement pouvoir sortir des mesures d'urgence sanitaire à partir du mois de juin.

Le gouvernement a décidé de rouvrir les terrasses et les lieux culturels à partir du 19 mai et de fixer le couvre-feu à 21 heures. L'état d'urgence sanitaire se terminera le 1er juin.
 
Pour éviter une sortie sèche, l'Assemblée nationale a voté hier un texte de transition qui limite la possibilité pour le gouvernement d'instaurer un couvre-feu de 23 heures à 6 heures, du 9 juin au 30 juin. A
 partir du 1er juillet, il n'y aura plus de mesures nationales de confinement ou de couvre-feu

Nous avons aussi encadré l’utilisation du pass sanitaire qui ne pourra pas être utilisé pour la vie du quotidien. Je me suis personnellement opposé à ce qu’il soit mis en place pour les grands événements car je considère que cela crée un précédent dangereux. S’il est admis depuis longtemps que l’état de santé ou le statut vaccinal puisse être vérifié dans le cadre de voyages internationaux en fonction de la réglementation des pays, jamais cette démarche n’a été institutionnalisée pour refuser un accès en France. Le pass sanitaire est à mon sens un dispositif intrusif, qui pose bien des questions éthiques. Je crois qu’il était possible en faisant respecter les gestes barrières de rouvrir ces grands événements sans le pass sanitaire.

Les débats parlementaires sont représentatifs de la tension qu’il y a pour chacun d’entre nous entre sécurité sanitaire et respect des libertés. Espérons que cela soit le dernier texte pour retrouver une vie normale très prochainement.




Projet de loi sur la confiance dans l'institution judiciaire

Nous examinons actuellement à l'Assemblée nationale, le projet de loi sur la confiance dans l'institution judiciaire qui vise à rapprocher l'institution judiciaire des citoyens, redonner du sens à la peine, renforcer les droits des citoyens et la déontologie des professions du droit. 

C'est un texte important, qui réaffirme à la fois les grands principes de notre institution judiciaire en lui donnant davantage de moyens pour être lisible, accessible et efficace. Le respect de nos lois et la confiance générale dans nos institutions tient en partie 
au sens que nous accordons à notre système judiciaire et à sa capacité à empêcher la récidive. 

C'est la raison pour laquelle j'ai souhaité en particulier m'impliquer sur la réinsertion des détenus notamment en leur assurant une stabilité et une reconnaissance dans le travail ou les activités qu'ils entreprennent en détention.

Les 5 amendements que j'ai défendu en Commission ont tous été adoptés. Ils visaient notamment à faciliter la poursuite d'une activité en détention lors d'un transfert dans un autre établissement ou à permettre après une libération, à un ancien détenu, de poursuivre l'activité qu'il avait dans l'entreprise ou la structure d'insertion avec laquelle il avait un contrat spécifique.


Permanence parlementaire


Mon équipe et moi-même restons à votre disposition par mail à l’adresse
pacome.rupin@assemblee-nationale.fr ou par téléphone au 06 38 78 76 44.

Pacôme Rupin
Député de la 7ème circonscription de Paris